Le 14 juin 2019

Le lien CGT Canon N°48

De nombreux journaux anglais font état de la prochaine fermeture du siège de Canon Royaume-Uni suite à la suppression programmée de 450 postes à la direction Finance, chez Business Ops et aux Services Clients.

Le journaliste du magazine Broadcast explique que le siège de Canon UK est sur le point de quitter ses locaux de Reigate, au sud de Londres, pour rejoindre le siège de Canon EMEA à Stockey Park, qui héberge actuellement 750 salariés. Cette opération résulte d’un projet qui prévoit la suppression de 450 postes (ou leur délocalisation) d’ici un an. Canon a précisé qu’il s’agissait d’un plan visant à améliorer l’efficacité du siège britannique via la sous-traitance d'activités des divisions Finance, Business Operations, et Services Clients.

L'éditorial The Register, confirme que la sous-traitance de ces activités causera un sureffectif très important pour le site de Reigate, avant d'ajouter avec ironie que le soutien de Canon au Royaume-Uni reste entier… sauf pour le personnel qui travaille à Reigate !

Sur son site internet, M. Crispin Blunt, député de Reigate, a confirmé que cette décision aurait pour conséquence la suppression ou relocalisation de 450 postes, que la décision de conserver le siège de Canon EMEA en Angleterre, quel que soit le résultat du Brexit, est une bonne chose pour le pays mais que les conséquences de la fermeture du siège britannique sont dramatiques pour l’économie locale.

D'après le journal SurreyLive, M. Mizoguchi a indiqué que le fait de d'héberger le siège britannique dans les mêmes locaux que le siège européen permettra de partager les ressources et pourrait également permettre d’ouvrir quelques postes de Canon EMEA au personnel britannique dont le poste est supprimé.

D'après l'article du quotidien "Reigate.uk", les procédures de licenciement et de délocalisation des 450 salariés dont le poste est supprimé vont s'étaler sur les 12 prochains mois.

Selon le journal CRN, la faiblesse de la monnaie et l'incertitude liée au Brexit ont précipité ce mouvement.

La décision de sous-traiter une part très importante des activités administratives de la filiale britannique préfigure-t-elle un nouveau modèle pour les autres filiales d’Europe ?

Nous attendons une communication de la Direction sur ce plan de restructuration d’envergure qui touche dans un premier temps nos collègues britanniques.

Un vent mauvais souffle sur l’Europe et la tempête s'abat sur Londres pour le moment, il est fort probable que nous en subissions les turbulences à brève échéance.

Restons Unis, Groupés et Solidaires.